Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : et de (63)Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes du Désert Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystèreset dedangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. (...)
Sur la côte se trouvent des cités millénaires très peuplées qui vivent du commerce maritime, de la pêcheet dela piraterie. Le long des fleuves, la végétation est luxuriante et l'agriculture prospère. Le Grand Désert lui-même cache de fabuleux trésors : Des oasis de verdure perdus au milieu de ce continent et abritant des civilisations aussi anciennes que mystérieuse. (...)
• 1110 : Des navigateurs arabes s'installent sur l'île de Sartosa, occupée alors par quelques communautés de pêcheurset depaysans. • 1185 : Le Sultan El Madzir commence à préparer une opération militaire d'envergure, visant à envahir l'Estalie et à y établir des comptoirs. (...)
Le grand Sultanat d'Arabie est ruiné par des siècles de guerre. Les provinces de Al-Haïkk de Ghafsaet deKufra décident de faire sécession. Le Sultan, Khali III, ruiné, ne peut que prendre acte. Cette Sécession a été appelée le « mouvement de Taïfas » • 2090 : Le culte de Sangrif devenant trop populaire, les autorités de Zandri décident d'interdire ce culte. (...)
• 2439 : Une communauté de Mudjahids installe une colonie près du lac Assoun, dans les Badlands. Cette communauté est massacrée quelques mois plus tard par une horde d'orqueset dehobgobelins. • 2510 : Malgré quelques brèves guerres civiles entre royaumes, l'Arabie connaît une certaine stabilité depuis plus d'un siècle La religion en Arabie : La religion en Arabie est une affaire sérieuse, très sérieuse. (...)
L'an 0 du calendrier arabe commence le jour où Ormazd fit la Révélation à Ali, un jeune berger arabe : Il lui commanda de convertir son peupleet debâtir en l'honneur de son Dieu le plus grand empire que la terre ait jamais porté. Ainsi naquit le Sultanat (ou royaume) d'Arabie. (...)
• Toujours respecter les enseignements des Imams. • Toujours s'opposer aux nécromants, aux adeptes de Khaineet deSangrif. • Prier au moins trois fois par jours Ormazd, tourné vers Zandri. Sangrif, le Purificateur : Description : Sangrif est le Dieu du feu, de la passion amoureuse et du suicide ! (...)
) 12ème verset : L'homme qui se livre à des jeux de hasard sera puni de vingt coups de fouet. 13ème verset : L'homme consommant de l'alcool sera puni de dix coups de fouetset detrois jours de prison (...) 16ème verset : L'homme se livrant à la vente de marchandises prohibées sera puni de vingt coups de fouetset dedix jours d'emprisonnement (...) 21ème verset : Toute femme convaincue d'adultère doit être lapidée. (...)
Tout homme convaincu d'adultère doit remettre la moitié de sa fortune dans les mains de ses femmes légitimes (....) 30ème verset : L'enlèvement et la séquestration sont punis de cent coups de fouetet decent jours de bagne (...) 44ème verset : L'homme qui tue, ou tente de tuer, un clerc d'Ormazd ou un représentant de l'autorité temporelle du Grand Sultan sera condamné à l'écartèlement. (...)
Les esclaves sont également des étrangers capturés par des pirates, des explorateurs ou des professionnels de ce type de commerce. Dans le sud de l'Arabie (les royaumes des Golfes de Mèdèset deDurbaïta en particulier) près des deux tiers des esclaves sont des hommes et des femmes à la peau noire, capturés dans les Terres du Sud. (...)
Dans le Nord de l'Arabie, les esclaves sont en grande majorité des arabes nés de parents esclaves mais une proportion non négligeable provient du Vieux Monde, en particulier d'Estalieet deTilée (les esclaves estaliens sont souvent maltraités). Cependant, les esclaves originaires du Vieux Monde ont la mauvaise réputation de vouloir s'enfuir ou se révolter. (...)
Les Dirhams apparaissent, eux, sous la forme de larges pièces d'argent. Le Rial est une petite pièce faite d'un alliage de feret decuivre. Auparavant, seul le Grand Sultan avait le droit de frapper monnaie mais depuis les mouvements de Taïfas (l'indépendance de nombreuses provinces) d'autres royaumes ont acquis ce droit : Le califat de Kufra, l'émirat d'Al Haïkk et le califat de Ghafsa. (...)
D'une manière générale, on peut distinguer trois types d'organisations à l'échelle des Emirats et des Califats : Les états qui ont une armée de métier recrutée dans le territoire et renouvelée régulièrement par enrôlement (c'est le cas du Sultanat d'Arabieet dequelques royaumes du nord) Les états qui ne possèdent qu'une faible force armée régulière et qui font appel à la mobilisation en cas de besoin (c'est le cas de la plupart des royaumes du sud de la péninsule) Les états qui n'ont qu'une faible armée régulière et qui enrôlent de manière permanente des corps de mercenaires venus de toute l'Arabie, parfois des Terres du Sud ou même du Vieux Monde (c'est le cas des riches royaumes des côtes du Nord de l'Arabie). (...)
Les écoles fréquentées par les jeunes arabes sont toutes sous la direction de l'Imam local. Seules les familles relativement aisées peuvent se permettre de payer cette scolaritéet dese passer de la main d'oeuvre que représentent leurs enfants (surtout à la campagne). Ces écoles sont presque toujours situées dans un bâtiment attenant au temple d'Ormazd. (...)
Il existe une dizaine de Madraza dont certaines sont particulièrement réputées : • La Madrasa d'Abu Hamed (Califat de Kufra) pour l'apprentissage de l'astronomieet dela médecine. • Le Madrasa de Kamt pour l'apprentissage de la médecine. • La Madrasa de Mahabbah pour l'apprentissage du droit. (...)
• La Madrasa de Baskra (Emirat d'Al-Haïkk) pour l'apprentissage des mathématiques. • La Grande Madrasa de Zandri (Sultanat d'Arabie) pour l'apprentissage du Droit, de la théologieet dela littérature. L'avancée scientifique des Arabes : Dans le domaine scientifique, les Arabes sont à la pointe du progrès. (...)
Le Grand sultanat d'Arabie et ses Emirats vassaux : Le Grand Sultanat d'Arabie : Présentation générale : Le Grand Sultanat d'Arabie est le plus grand,et deloin, de tous les royaumes d'Arabie : 165 000 km² et plus de 500 000 habitants. Situé à l'est de la péninsule, ce royaume est le berceau de la civilisation arabe. (...)
Un système d'irrigation très performant permet de mettre en culture des surfaces très importantes. Le paysage du delta est donc fait de très grandes villes entourées de champs de palmeraieset devergers où l'on récolte les citrons, les oranges, les ananas... Les collines plus éloignées du fleuves sont plantées d'oliviers. (...)
Ces gardes sont répartis à travers la ville et ont pour principales missions de combattre la criminalité urbaineet dedissuader tous les esclaves qui seraient tenter de se révolter. Le port de la ville est relativement modeste, le fleuve n'étant pas assez profond pour accueillir les navires de haute mer. (...)
A l'arrière du port se trouve la cité de Siwa. C'est un amas de ruelles séparées par des habitations souvent peu solides, faites de boiset detorchis blanchi à la chaux.. Seul le quartier riche présente des villas spacieuses entourées de jardins. (...)
Le Nord et l'Est de l'Emirat sont des fronts pionniers : Au nord, ce sont les Badlands, infestés de gobelinset deTrolls parcourant le désert de Marg-Beh-Mard. A l'est ce sont ce que les Arabes appellent parfois les Landes de la mort. (...)
Les principales villes de l'Emirat de Teshert : Teshert : C'est la capitale de l'Emirat (et la seule grande cité : 35 000 habitants). Teshert est avant tout un centre de stockageet derépartition des denrées agricoles produites dans la région du delta.. On trouve de tout dans les grandes halles de la ville : bétail, céréales, fruits et légumes y sont vendus quotidiennement à des marchands venus de toute la région. (...)
En dehors de son port militaire, la cité de Mèknès abrite un port de commerce très actif. La ville exporte de la pierre de tailleet del'huile d'olive (les oliviers sont très nombreux sur le littoral) et importe beaucoup de céréales qui font défaut à l'Emirat. (...)
Cette province présente deux visages bien distincts : A l'Ouest la façade maritime avec la ville principale, Zuwarah, et à l'est le massif montagneux de l'Alkaréham. Le littoral présente un visage de côtes déchiquetéeset defalaises abruptes. Seules quelques criques ont permis l'installation d'infrastructures portuaires. (...)
Elle fut construite par des navigateurs elfes il y a plus de 2 000 ans. Aujourd'hui cette forteresse abrite les appartements de l'Emiret desa famille et un Ribat où une cinquantaine de Mudjahids prient et s'entraînent. Un bâtiment accueille un régiment de l'armée du sultan. La principale activité du port est la pêche, le commerce du selet del'opium qui transite également par Zuwarah. Une partie du littoral de la baie est réservé à la flotte de guerre de l'Emir (une petite flotte composée d'une dizaine de galères) et accueille parfois les navires de l'armée du sultan. (...)
Les principales villes du Califat de Kufra : Abu Hamed : C'est une des plus belles et des plus grandes cités arabes. Les voyageurs l'appellent « La Cité Pourpre » en raison de ses murailleset deses bâtiments construits avec une pierre rouge arrachée à la falaise. C'est la ville la plus riche de toute l'Arabie. (...)
Le quartier le moins huppé, fait de constructions de briques, jouxte le port. Les quartiers riches sont parsemés de villas dotées de cours intérieureset dejardins. Le fort de Hassan domine le port (c'est une immense citadelle de pierre rouge abritant une partie de l'armée du calife, les hangars des galériens et la prison de la ville). (...)
L'intérieur de la ville est parsemé de petites maisons traditionnelles (sans étages, murs en torchis blanchi à la chaux) entourées de verger d'arbres fruitierset depotagers. Les maisons riches sont construites en pierres blanches (venues d'une carrière exploitée par une centaine d'esclaveset debagnards, à une vingtaine de kilomètres de la ville). Le chef de cette communauté est Abdul Mujin, un cousin du calife Saadi. (...)
Ce royaume est entièrement tourné vers la mer et tire la plupart de sa richesse du commerce maritimeet dela piraterie. Cette activité de piraterie est considérée à Al-Haïkk comme une activité commerciale comme une autre. (...)
Al-Haïkk est en effet le premier marché d'esclaves de toute l'Arabie : Produit de la piraterie, cette marchandise humaine provient des Terres du Sud, du Vieux Monde et parfois même de l'Arabie. Cette société violente, basée sur un mélange de piraterie, de commerceet detrafic d'esclave est dirigée par l'Emir Haroun Al Otman, un des hommes les plus riches et les plus puissants d'Arabie (certains prétendent même qu'il serait plus riche que le sultan lui-même). (...)
Grâce à la présence de sources et à l'installation de systèmes d'irrigation performants, les alentours de la ville sont parsemés de vergers, d'oliveraieset depalmeraies. Mais les activités principales de la ville sont la construction de navires, l'achat de denrées agricoles (pour approvisionner sa puissante voisine Al-Haïkk) et le commerce des pierres précieuses : En effet, à une vingtaine de kilomètres de la ville, en plein désert de rocaille, deux gisements ont été découverts à quelques kilomètres l'un de l'autre. (...)
Les ingénieurs travaillant dans ces chantiers sont très réputés et ont acquis leur savoir faire à la Madrasa de Baskra (réputée pour l'enseignement des mathématiqueset dela géométrie). De par ses activités, la ville et ses 30 000 habitants sont protégés par une garnison municipale forte de 400 soldats n'ayant rien à envier à une armée régulière. (...)
Mahabbah dispose d'un port de grande capacité, divisé en 4 parties : le port réservé aux navires étrangers (devant le quartier du Funduk), le port de pêche (très restreint), les chantiers navals et le grand port de commerce où les navigateurs arabes chargent et déchargent des marchandises venues de toutes les régions du monde connu. La cité exporte essentiellement du marbre, du cuiret dela poterie. Le dirigeant de la cité est le gouverneur Hadji Ibn Maskan, nommé par le calife dont la résidence est un palais plutôt modeste, mais gardé comme une forteresse. (...)
Mahabbah est aussi un point de passage obligé pour les voyageurs et marchands venant du Califat de Nejazet del'Emirat de Tambukta. Ces marchands font transiter notamment de l'opium, cultivé sur les pentes de l'Alkaréham ou du bois de construction, transporté sur de longs chariots et destinés au port de Mahabbah. (...)
C'est une vaste plaine présentant deux visages : Au Nord se trouvent les villes les plus importantes (et notamment la capitale : Ghafsa), les plaines y sont fertiles car abondamment irriguées par un système de puits très profondset decanalisations parcourant de grandes distances. L'ironie est qu'en surface, ce territoire est extrêmement sec, mais qu'il repose en fait sur une nappe phréatique (située à une grande profondeur) immense et presque insondable. (...)
On trouve fréquemment sur le port des produits venus de ces régions (ivoire, animaux exotiques, épices, artisanat local et esclaves Sudrons). A la différence des marchands et navigateurs des ports de Kufraet deMahabbah, ceux de Ghafsa ne commercent pas avec le Vieux Monde, ils se contentent d'être présents dans presque tous les ports de la péninsule arabique. (...)
Outre ses activités, le port de Ghafsa ressemble à la plupart des ports d'Arabie. Il possède un Funduk réservé aux étrangers, ses quais faits de pierreet debois peuvent accueillir de nombreux navires. Toutefois, à la différence des grands ports comme Kufra, Mahabbah ou Siwa, le port de Ghafsa accueille en général des navires de faible tonnage plutôt que les lourdes caraques destinées à la haute mer. (...)
Tous ces artisans font la richesse de Ghafsa et ont un réputation très étendue. On trouve à Ghafsa, comme dans les villes de Kufraet deZandri des immeubles d'habitations sur 4 ou 5 étages. Les populations les plus modestes de la ville y sont logées pour un loyer très faible (de l'ordre de 3 à 8 Dinars de loyer mensuel). (...)
Le bâtiment principal de la ville est le Grand temple d'Ormazd, situé sur une place d'où partent les principales artères de la cité : Son architecture est originale : C'est une vaste cour carrée d'un hectare environ, entourée de gigantesques arcades. Chaque semaine, plusieurs milliers de pèlerinset defidèles s'y pressent pour entendre les sermons et les prières de l'Imam Umar Wasudan (un clerc très influent, proche du mouvement radical d'Ormazd). (...)
Ce grand temple maintes fois rénové, date de plus de 2 000 ans. Le palais consulaire abrite les appartements du Consulet desa famille. Les réunions du Directoire s'y déroulent quatre fois par semaine. Le palais est un édifice haut de quatre étages, aux façades richement décorées et aux sols pavés de marbre. (...)
D'importantes réserves sont stockées chaque année dans d'immenses greniers, à la périphérie de la ville. A côté de ces hangars se trouvent de nombreux pressoirs destinés à la production d'huile d'oliveet dejus de fruits (datte, ananas, orange et citron). Près de 10 000 personnes vivent derrière les remparts de la ville, dans de petites maisons sans étage. (...)
Grâce à la fertilité du bassin fluvial du Dalar Missa, la population de l'Emirat pourrait jouir d'une relative prospérité mais le conflit qui l'oppose depuis des décennies à l'Emirat de Songhai provoque régulièrement la destruction des récolteset denombreux petits villages de la plaine. Certaines années, le peuple est au bord de la famine. Les principales villes de l'Emirat de Debeqra : Debeqra : La capitale du territoire est une antique cité, s'étendant sur les deux rives du fleuve Dalar Missa, au fond de la baie du même nom. (...)
la ville actuelle de Debeqra est moins grandiose, bien que de dimensions respectables : les 17 000 habitants de la cité sont réfugiés derrière de hautes murailles de briqueset depierres. Un port abrite la flottille de guerre, quelques navires de commerce et les barques des pêcheurs. (...)
Aujourd'hui Nejaz tire profit des richesses offertes par la montagne : exploitation forestière (ce califat est le premier exportateur de bois de construction), carrières, culture du pavot, élevage extensif, chasse, exploitation des mines de feret decuivre. Le territoire de Nejaz a souvent été l'objet de convoitises de la part de ses puissants voisins, Kuffra et Mahabbah, qui ont tenté de l'envahir à plusieurs reprises (Mahabbah fut le dernier à s'y essayer, entre 2482 et 2484). (...)
Il règne sur ses sujets en monarque éclairé et tolérant. Il est à signaler qu'en 2500 le calife a vendu un concession de mines de feret decuivre à une colonie de nains venue des Montagnes du Bout du Monde. Il sont actuellement environ 500 à travailler au coeur des monts de l'Alkaréham. (...)
Il existe dans ces régions une grande tolérance envers les adeptes de la sorcellerie. Chaque village a son sorcier, ce dernier faisant à la fois office de guérisseur, d'oracleet dephilosophe. Cette tolérance envers la sorcellerie a ses limites : les sorciers se servant de leur magie à des fins jugées mauvaises sont pourchassés et finissent souvent sur le bûcher. (...)
Dans ces conditions, aucune agriculture véritablement intensive n'a pu se développer et l'habitat principal est constitué de petits villages de boiset detoiles, où les habitants pratiquent une agriculture d'autosubsistance et un élevage extensif. Le Califat de Mèdès : Situé dans la partie occidentale du golfe, ce califat est le plus riche de tous les royaumes de la région. (...)
Ces derniers veillent à la sécurité de la ville, surtout lors des périodes de sécheresse, lorsque des centaines de paysans affamés se dirigent vers la ville dans l'espoir d'échapper à la disette. Tout autour de la ville ont été dressées des barricades de pierreset detorchis pour contrôler les mouvements d'exodes. Le palais de l'émir est une gigantesque maison, sans étage, située au centre d'un parc arboré, lui même entouré d'une enceinte fortifiée. (...)
La particularité de cette région réside dans l'activité choisie par un bon nombre de ses habitants : la flibuste. En effet, de nombreux villages ont à la fois une population de pêcheurset deflibustiers. Ces derniers, réunis autour d'un chef, se rendent avec un navire léger sur les villages côtiers des royaumes voisins (Lugash, Mèdès, Zoan, Agade ou Debeqra) pour y faire des razzias. (...)
Officiellement, cette activité est condamnée par l'émir Amir Ben Akham mais il ne fait rien pour l'empêcher. Il faut reconnaître que du fait de la rudesse du climatet dela végétation ( l'intérieur des terres est un désert de rocaille) les habitants de l'émirat on peu de sources de revenus. (...)
Si on sait peu de chose sur Durbaïta, On se doute néanmoins que cette civilisation avait su maîtriser le débit capricieux du grand fleuve (et deses affluents) qui traverse la région : Le Fleuve Rouge. En effet, on trouve encore le long du fleuve des ruines de digueset debarrages gigantesques qui devaient réguler le cours d'eau qui, lors des saisons des pluies, inonde une grande partie de la région. Aujourd'hui, ces ouvrages monumentaux ont disparu et la population subit les caprices dévastateurs du fleuve rouge (on lui a donné ce nom à cause des limons qu'il transporte, et qui lui donnent une couleur ocre. (...)
Des territoires récemment reconquis : Les historiens estiment que durant les siècles qui ont suivi la chute de l'empire de Durbaïta, la région s'est vidée de sa population, laissant la nature reprendre ses droits sur les zones humanisées (les rives du Fleuve rouge se sont recouvertes de mangroveet deforêts tropicales, les zones les plus éloignées ont été gagnées par la savane). De même, une faune abondante a repris possession des lieux. (...)
) La mangrove est le domaine des serpents et des singes, la savane nourrit d'immense troupeaux d'antilopeset degnous (ces derniers nourrissant les fauves qui peuplent ces endroits (les lions de la savane sont moins grands que leurs cousins qui vivent dans les montagnes de la péninsule arabique). (...)
Il fut fondé en 2160 par un cousin du sultan qui avait choisi l'exil plutôt que de renoncer à la divinité qu'il vénérait : Sangrif. En 2510, ce califat est en grande partie sauvage : Le nord Ouest du pays est une région de steppeset desavane tandis que la région sud-ouest, bordée par le fleuve rouge, est le domaine de la mangrove. (...)
La région du fleuve est le domaine de l'agriculture : on trouve près des rives de nombreux villages, vivant de la pêcheet del'agriculture (riz et blé sont les productions les plus courantes). Les villages sont en général implantés sur des collines (pour se protéger des inondations) et sont entourés des palissades de bois (pour protéger les récoltes et les habitants des prédateurs et des pillards). (...)
Au pied du plateau sur lequel Wadi-Haïfra a été construite se trouve un port fluvial : une vingtaine de galères de guerre du calife y sont amarrées. Elles ont pour mission de protéger les villages des raids pirates (venus de Al-Anaïm)et depercevoir des taxes sur les marchandises transportées sur le fleuve. Il faut noter que, de part et d'autre de l'estuaire du Fleuve Rouge, la côte est une mangrove gigantesque et inhabitable. (...)
La fortune qu'il s'est constituée lui permet d'entretenir une armée personnelle d'une centaine de soldatset depayer une troupe d'une centaine de mercenaires aguerris, venus de l'Empire et dirigé par le chevalier Andréa Eberhart Von Ospralia. (...)
Le premier type est très craint des voyageurs : ce sont les nomades noirs. Ce peuple à la peau presque aussi noire que celle des Sudrons vit de vol, de pillageet detrafic d'esclaves. On ne sait pas grand-chose sur leur mode de vie. De nombreux califes ont tenté de leur faire la guerre mais ces nomades noirs ont une connaissance parfaite du désert. (...)
Ormazd : « L'Unique » (Al Alnon) Divinité principale de l'Arabie, vénérée par 80% de ses habitants Rial : Plus petite unité du système monétaire arabe, composée de cuivreet defer Ribat : Monastère fortifié dédié à Ormazd et destiné à la pratique du Djihad. Lieu de vie des Mudjahids Sangrif : « le Purificateur ». (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...